Quand nos chers défunts s’invitent lors de consultations de guidance

Trois anecdotes marquantes, issues de mes guidances.
Des séances de guidance aux cours desquelles une petite âme s’invite pour laisser un message.

S. arrive à son rdv guidance. Lorsqu’elle s’installe, je sens une présence protectrice au dessus d’elle. Je comprends qu’il s’agit plutôt d’une femme. Une petite âme de sa génération (de même « niveau » (= génération)) ; une sœur, une cousine, voire une amie proche. Je lui en fait part.
S. ne voit pas de qui il s’agit.

J’essaie de me concentrer sur la guidance. Et la petite âme se fait plus pressante.
Elle me fait comprendre qu’elle protège S. et la guide dans ses décisions. Elle est vraiment « très proche ». Je comprends qu’il s’agit d’un lien de sang, plutôt qu’amical.
J’insiste auprès de S. Elle me répond qu’elle a bien une sœur, mais que celle-ci est bien vivante.
De plus en plus intriguée et « poussée » par la petite âme qui souhaite se faire connaître, je finis par lancer (quasiment en désespoir de cause) « une sœur jumelle, décédée à la naissance ? ».
Et là, le déclic se produit : « oui !! J’ai eu une sœur que je n’ai pas connue. Elle est décédée à la naissance, et moi, je suis née 5 ans après ».

La sœur décédée me communique sa joie d’avoir été entendue et me fait comprendre qu’elle était comme « collée » à S. depuis toujours.

S. me confirme qu’elle a toujours senti, au cours d’épreuves conséquentes, qu’une énergie qui ne lui appartenait pas, l’aidait à se relever à chaque fois ; « comme si on me soulevait de dessous les bras pour me remettre sur pied ».

La sœur est venue rassurer S. sur le fait qu’elle a pris sous son aile un petit membre de la famille, DCD 1 an plus tôt.

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M. vient pour une guidance. Au cours de la consultation, une odeur « oppressante » d’hôpital, de maladie, se fait sentir.
Je sens qu’il s’agit d’un homme, de moins de 50 ans. M. reconnaît de suite son frère, décédé précipitamment, des suites d’une maladie.
Le frère me « montre » 3 enfants. Je comprends qu’il s’agit de ses enfants. Il rassure sa sœur sur le fait qu’elle n’a plus de contact avec eux. « Tu n’y es pour rien », « ne t’en veux pas », « sois patiente, vous vous retrouverez ». Elle s’en voulait beaucoup de ne pas pouvoir voir les enfants de son frère. Ces derniers avaient déménagé loin et les rapports s’étaient nettement distancés.
Son frère est venu lui transmettre sa gratitude, son amour, et la consoler sur le fait qu’elle n’est pas en cause, ni dans son départ, ni dans le fait qu’elle voyait moins les enfants.

Le frère DCD était venu confirmer les convictions de M. quant à sa maladie et sur les circonstances de son départ précipité.

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M. arrive à son rdv. Un quart d’heure plutôt, « on » me demande de mettre du Céline Dion. Je ne fais pas. Je n’ai pas envie d’écouter Céline Dion durant une consultation de guidance.
Je ressens la présence d’une personne défunte depuis 1 an maximum. Il s’agit d’une femme, plutôt âgée.
M. me dit qu’elle a perdu sa maman un an plus tôt.
Au cours de la consultation, je comprends que je dois pratiquer l’écriture automatique.

Les messages sont clairs. La défunte se fait reconnaître de suite par M., en évoquant la fille de M. qu’elle appelle affectueusement « Mickele ». Il s’agit bien de la maman de M. La maman demande pardon pour des faits du passé.
Lorsque M. lui accorde son pardon. La maman se montre soulagée et répond clairement « merci ».
Pour finir, elle me fait écrire « vole » et j’entends « je peux enfin voler ».

Lors des funérailles, la famille avait choisi comme chanson « vole », un très beau titre de Céline Dion.

Je remercie les petites âmes de s’inviter ainsi lors de consultations de guidance et de me donner des sensations indescriptibles.